« Personne n’est pilote à la maison. Je suis allée à mon premier Salon du Bourget à 5 ans avec mes chaussures vernies et ma petite robe rose. Je me rappellerai toujours de ce moment où j’ai entendu la puissance d’un rugissement et où le sol s’est mis à trembler… J’ai couru derrière mon père ; je ne savais pas s’il fallait avoir peur ou s’il fallait courir de bon cœur… J’ai couru et là, juste au-dessus de moi le passage d’un Mirage 2000 : Trop tard ! En un instant je suis devenue passionnée… Pas de mot à 5 ans pour l’expliquer mais les questions ont fusé. Les posters, les pins, les autocollants se sont collectionnés… Et surtout, m’est restée cette fâcheuse habitude qu’on les passionnés d’avions à lever la tête dès qu’ils entendent cette jolie mélodie ! »

Audrey, femme pilote à l'aéroclub Jean Bertin
Audrey, femme pilote à l'aéroclub Jean Bertin

« Personne n’est pilote à la maison. Je suis allée à mon premier Salon du Bourget à 5 ans avec mes chaussures vernies et ma petite robe rose. Je me rappellerai toujours de ce moment où j’ai entendu la puissance d’un rugissement et où le sol s’est mis à trembler… J’ai couru derrière mon père ; je ne savais pas s’il fallait avoir peur ou s’il fallait courir de bon cœur… J’ai couru et là, juste au-dessus de moi le passage d’un Mirage 2000 : Trop tard ! En un instant je suis devenue passionnée… Pas de mot à 5 ans pour l’expliquer mais les questions ont fusé. Les posters, les pins, les autocollants se sont collectionnés… Et surtout, m’est restée cette fâcheuse habitude qu’on les passionnés d’avions à lever la tête dès qu’ils entendent cette jolie mélodie ! »

Audrey, femme pilote à l'aéroclub Jean Bertin

« Ainsi à 21 ans, lorsque j’ai péniblement gagné mes premiers euros, je me suis inscrite à l’aéroclub Bertin. Pas facile de franchir le pas d’un aéroclub quand on n’y connaît rien ; pas facile de financer les heures de vol ; mais je ne me suis pas démontée et à force de bénévolat et d’implication auprès du club j’ai pu partir en vol en « sac de sable” avec d’autres pilotes et participer aux travaux du club… »

« J’ai bénéficié de la meilleure formation, celle qui a posé les bases de mon pilotage grâce à mon instructeur Stéphane Dubost, “le chef”. Celles-ci m’ont ensuite permis d’attirer l’œil d’un ancien de l’équipe de France, Christian Lesage, qui m’a repérée puis coachée pour faire de la compétition en voltige : 1ère compétition en 2017 : j’arrive première à tous les programmes ! Non sans travail et sans efforts… mais dans ma famille on m’a toujours montré et démontré que le travail était le nerf de la guerre ! »

Audrey, femme pilote à l'aéroclub Jean Bertin
Audrey, femme pilote à l'aéroclub Jean Bertin

« J’ai bénéficié de la meilleure formation, celle qui a posé les bases de mon pilotage grâce à mon instructeur Stéphane Dubost, “le chef”. Celles-ci m’ont ensuite permis d’attirer l’œil d’un ancien de l’équipe de France, Christian Lesage, qui m’a repérée puis coachée pour faire de la compétition en voltige : 1ère compétition en 2017 : j’arrive première à tous les programmes ! Non sans travail et sans efforts… mais dans ma famille on m’a toujours montré et démontré que le travail était le nerf de la guerre ! »

Audrey, femme pilote à l'aéroclub Jean Bertin
« Je poursuis alors ma “carrière” de voltigeuse en parallèle de ma carrière professionnelle en finance. Je me qualifie en monoplace en 2019 ; je deviens vice-championne de France Advanced en 2020 et médaillée de Bronze en 2021 avec une pré-sélection en Equipe de France pour 2022. L’épopée continue avec des embûches : blessure de sportive de haut niveau à deux mois du championnat de France !
Une passion, quelle qu’elle soit, si vous la combinez à du travail, elle vous emmènera très loin, même dans des endroits que vous n’auriez jamais imaginés et avec des personnes que vous n’auriez jamais rencontrées. Il y a 5 ans on m’aurait dit “Tu voleras sur l’avion le plus performant du monde, coachée par les meilleurs mondiaux et tu seras directrice d’un département financier d’un grand groupe français”, je n’y aurai tout simplement pas cru. J’ai écouté mon cœur et ma passion, j’ai travaillé dur, très dur, à en pleurer parfois, souvent, mais mon Dieu que ça vaut le coup !
Ne laissez jamais personne vous en empêcher ! Inspirez-vous vous-même ! Le reste suivra ! La vie c’est maintenant ! »

Audrey